Bio


C’est lors d’un voyage en Inde du Sud que l’oralité des grands mythes fondateurs a profondément touché Justine Devin. De retour en France, elle, qui venait de décrocher une mention très bien au bac scientifique du lycée français de Londres, décide de se former à l’art du conte à Paris auprès de Catherine Zarcate et de Nelly Hédan (Grand Prix du Public à Chevilly-Larue en 1998). En parallèle elle mène des études de Lettres Modernes et décrochera sa Maîtrise avec la mention très bien.
Après une année de Professeure des Écoles, mue par un désir de liberté, Justine Devin démissionne de l’Éducation Nationale en 2006 et se lance comme conteuse professionnelle. Elle sera accompagnée à ses débuts par la conteuse Nelly Hédan qu’elle avait rejointe à La Rochelle. Elle rencontre alors la présidente de l’association PROTECT ARTISTES MUSIC, « Queen Arlette », dont le soutien fut essentiel et qui assure encore aujourd’hui les co-productions.
Elle développe alors un vaste répertoire de spectacles : de l’Éveil aux livres pour la petite enfance à des thématiques abordant la sexualité et l’érotisme en passant par le ciel étoilé et les chevaux, la culture indienne et le zen… Rien ne semble freiner la curiosité et les explorations de l’artiste enfin libre !
Elle se forme aussi au théâtre avec Gérard Etienne. Lui-même formé pendant 10 ans par Andréas Voutsinas, initiateur de la Méthode de l’Actors Studio en France, il a ensuite développé les Scènes Zen par l’influence des arts énergétiques chinois. Justine Devin y trouve des trésors de présence, de travail du corps et de la voix. Elle pratique également la danse (classique, contemporaine, tango), ainsi que le chant et l’accordéon.
Passionnée par la recherche d’un art qui nourrit notre lien tant à l’intime qu’au collectif et les interactions subtiles entre le dedans et le dehors, elle fonde sa compagnie en 2014. C’est donc tout naturellement qu’elle l’intitule la Cie DedansDehors, qui deviendra par la suite la compagnie Phoenixa.
Elle rencontre le chanteur Donin et ensemble il et elle créent 3 spectacles joués, chantés et dansés : Lucidic, Pomméglantine et Quelle tête as-tu ?
En 2018, elle rencontre Jean-Luc Pérignac, un metteur en scène qui va profondément marquer et inspirer Justine Devin. Elle découvre avec lui l’héritage de Grotowski et du Théâtre pauvre, elle affine, goûte le silence, ressent, ouvre, laisse jaillir et vibrer, approfondit, apaise, précise. Elle lui confie l’accompagnement de mise en scène de ses créations : Grain de Sel, Sur la corde d’Éros en duo avec la musicienne harpiste Magali Zsigmond Sakurazawa et commence le travail sur l’écriture d’une seule-en-scène Mon nom est Jane, Calamity Jane.
La disparition brutale de Jean-Luc Pérignac en 2022 affecte douloureusement Justine Devin et pendant 2 ans elle questionne intensément son lien à la scène. Elle aide à la réédition du livre Entre les silences, Entretiens entre Jean-Luc Pérignac et Jean-Eudes Bellanger et s’implique plus amplement dans le militantisme féministe. Elle crée (S)ABORDER : Conte-moi l’Égalité, spectacle qui questionne la frontière entre l’inné et l’acquis en terme de genre, le développement de la sexualité à l’adolescence et les inégalités femmes/hommes.
En 2023, elle met en perspective son activité grâce à une formation certifiante, à Paris, auprès d’Harmoniques : L’artiste et ses projets. Elle renouvelle alors sa pratique et rebaptise la compagnie DedansDehors en compagnie Phoenixa, avec pour devise les mots de Jean-Luc Pérignac : « Constance, rage et flamboyance » !
Elle reprend le travail sur la pièce Mon nom est Jane, Calamity Jane en faisant appel à une jeune et talentueuse metteuse en scène Virginie Dewees. La pièce se joue pour la première fois en août 2024 sur l’île de Ré et obtient l’aide à la Diffusion par le département de Charente Maritime en juin 2025. Elle est proposée à la diffusion par Inspi ‘Prog, d’Eléonore Cervera avec pour objectif un Avignon 2027.
Un rêve ? Justine Devin aimerait monter un projet de spectacles en itinérance, en roulottes, avec des jeunes et un centre équestre partenaire. Une préparation serait menée tout au long de l’année, tant dans l’art équestre que l’art du conte avec les jeunes. À chaque étape du circuit intinérant serait donné une alternance de contes de chevaux par les jeunes et la pièce Mon nom est Jane, Calamity Jane.
Le rêve ultime ? Que l’art permette à chacun et chacune de toucher au coeur de l’être, de la vie, et nous aide à réaliser une belle humanité, pacifique, aimante et lumineuse, ici, maintenant et partout.











